Je suis freelance.com, le livre

A tous les freelances qui souhaitent développer leur activité grâce aux réseaux sociaux, ce livre est fait pour vous.

A l’occasion de sa sortie, le 29 mars, j’ai interviewé Dominique Dufour, l’auteur de ce livre.

1) Nous pouvons te découvrir au travers du Blog du freelance sur lequel tu proposes des podcasts, récemment « Je suis freelance.com », la Radio des freelances, La minute du freelance. Nous pouvons échanger avec d’autres freelances par hangout que tu organises. Comment est née l’idée d’écrire cet ouvrage ? Alors que tous ces conseils, ces idées publiés sur ton blog sont d’ores et déjà une vraie « caverne d’Ali Baba » pour les freelances, pourquoi ce livre ?

Ce livre est un peu la somme de toutes ces initiatives que j’ai lancées au service des freelances. Du blog aux podcasts, ce livre permet de faire le point sur ces outils et vous aide à les intégrer dans votre stratégie et à en faire de véritables leviers pour votre activité. Mon idée était de faire un ouvrage pratique, concret, sans chichi ni blabla de consultant. Un livre qu’on garde près de soi, qu’on annote, qu’on corne même si c’est mal. Un livre qu’on recommande à ses amis.

2) Je suis freelance et je me soigne : donc je dois réseauter et/ou bloguer ?

Les deux mon capitaine ! A mon sens, c’est réseauter ET bloguer qu’il faut. D’un côté, on rencontre des personnes dans la « vraie vie », de l’autre, on produit du contenu sur les réseaux sociaux. L’un nourrit l’autre, et inversement. Et puis sans réseau, qu’il soit social ou non, c’est quand même plus dur de trouver des projets et des missions, non ?

3) D’après les activités pratiquées par les différents freelances que tu rencontres, penses-tu que les réseaux sociaux (être sur Twitter, Facebook, Linkedin), d’avoir un blog, une page Facebook soient un passage désormais obligé ? Si oui, pourquoi ?

Évidemment, je pense que c’est nécessaire et indispensable. Alors oui, certains vous diront qu’ils n’ont ni les Facebook et autres Twitter et que tout va très bien, mais je reste persuadé que ces outils offrent des opportunités qu’il serait vraiment dommage de laisser passer.
Pourquoi se priver d’outils qui vous permettent d’exposer vos idées à plus de personnes, d’être en contact et d’être contacté aussi facilement ? S’en priver c’est presque pécher !
Alors que certains préfèrent ne pas les utiliser, je peux l’entendre mais difficilement le comprendre : quand un futur client cherche sur les réseaux sociaux un graphiste ou un développeur, si vous n’y êtes pas, tant pis pour vous. Dommage.

4) Mais alors, comment faisaient les freelances avant ?

Avant, ils ne faisaient pas, point ; ils faisaient autre chose et autrement, nuance. C’est l’évolution qui veut ça. Nos enfants, qui seront tous freelances forcément (en tout cas, je le leur souhaite), feront certainement différemment de nous, et ils se demanderont comment nous faisions ! Et, entre nous, moi qui étais journaliste avant la démocratisation d’Internet, je peux vous assurer que je préfère être journaliste aujourd’hui ! Hier, il fallait que je demande la permission pour être publié ; aujourd’hui, je peux montrer ce que je sais faire, écrire des histoires, prendre et publier des photos, lancer des podcasts, me trouver un sponsor… et sans avoir à être autorisé à le faire.

5) En sus de prospecter (j’entends de manière « classique » par email, téléphone), de se faire une clientèle, de réaliser ses missions, de les facturer… nous devons donc être notre propre community manager ? Une casquette de plus, donc ? Ne serait-ce pas « charger la mule » ?

C’est une bonne question. Je pense que c’est effectivement un rôle supplémentaire, complémentaire et désormais incontournable que nous devons endosser. C’est peut-être aussi, avec la pratique, un rôle qui va prendre le pas sur certains autres aspects du freelancing – qui vous dit que votre blog ne va pas supplanter votre prospection traditionnelle ? Le développement des réseaux sociaux en est le responsable ; nous devons nous adapter à ce nouvel environnement, de la même manière que nous apprenons de nouvelles méthodes de travail si celles-ci évoluent dans notre secteur d’activité – pourquoi l’accepter dans un cas et y aller à reculons dans l’autre ? Pourquoi afficher une flexibilité à toute épreuve d’un côté et se recroqueviller sur ses habitudes de l’autre ?

6) À partir de quels critères choisir les réseaux sociaux sur lesquels un freelance doit être ?

Il y en a plusieurs, mais le plus important est d’être là où sont vos clients et ceux que vous aimeriez qu’ils le deviennent. Suivez-les sur les réseaux sociaux, puis rejoignez-les-y.

7) Être sur la Toile c’est bien, mais ne faut-il pas avoir quelque chose à y raconter ?

Oui, évidemment ; c’est le contenu qui va faire la différence. Avec ces nouveaux outils à notre disposition, nous avons la possibilité de diffuser et de partager nos idées, nos réalisations, ce qui nous motive et nous émeut,… Dans le livre Je Suis Freelance.com, je donne près de 50 idées de billets de blog. Honnêtement, cela m’a pris à peine quelques minutes à les lister. Autrement dit : ce ne sont pas les sujets qui manquent ; nous avons énormément de choses à raconter !

8) Si je me réfère au titre de ton ouvrage « Je suis freelance.com », le freelance de 2013 doit-il être plus dans le monde virtuel que dans le monde réel ?

Ah non alors 🙂 Si c’est pour rester derrière son écran pour« twitter » ou « facebooker » toute la journée, c’est qu’on n’a rien compris aux réseaux sociaux ! Non, ce sont des outils qui nous rapprochent jusqu’à en faciliter nos rencontres. Par exemple, depuis 2008, j’organise le Café des Freelances, une rencontre mensuelle permettant aux freelances de tous horizons de se rencontrer, d’échanger, de grandir,… Ces rencontres sont nés sur un blog, le blog du freelance en l’occurrence.

9) Envisages-tu un prochain ouvrage à l’attention des freelances ? Si oui, as-tu une petite idée de la thématique traitée ou que tu souhaites aborder ?

Oui, écrire ce livre m’a donné de nouvelles idées ! Je pense que je creuserai certains des thèmes abordés dans Je Suis Freelance.com

10) Quel mot d’ordre pour les créateurs d’entreprise, porteurs de projets, salariés qui veulent se lancer, en somme les futurs freelances ou ceux qui y sont ?

Devenir freelance, cela fait peur, et c’est tout à fait normal. Mais plutôt que de cogiter seul dans votre coin, rencontrez d’autres freelances et discutez avec eux pour comprendre leur vie, leur façon de travailler,… Croyez-moi, tout le monde peut devenir freelance. Tout le monde – vous y compris.

Ce carnet de bord à l’usage des freelances, est enrichi par les interviews d’une quarantaine de freelances. J’ai eu le plaisir d’y écrire un article sur comment créer un podcast.

Un ouvrage à consommer sans modération !

Je suis freelance.com, éditions Pearson, 252 pages (ISBN 978-2-7440-6550-7) ou sur Amazon.fr

Florence Augustine

Par Florence

Correctrice et rédactrice de débats, j’accompagne au quotidien les professionnels de l’édition, de la communication, les instances publiques comme privées pour valoriser leurs contenus et leurs échanges.

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