La prévention de l’incendie domestique, les génériques et immunosuppresseurs de demain, la Chine face aux défis de la gouvernance mondiale, les enjeux du Grenelle de l’environnement et l’immobilier, les relations transatlantiques avec la présidence Obama, l’investissement du système de santé dans le prélèvement et la greffe d’organes, la France face au défi de la réindustrialisation, les rôles et responsabilités respectifs de l’assemblée générale et du conseil d’administration : voici quelques-uns des sujets que l’agence Au bonheur des Mots a traité pour le compte de ses clients.

« Mon métier est de rendre compte par écrit, dans des délais impartis, d’informer, sensibiliser, et prolonger l’événement par une trace écrite », rappelle Florence Augustine.

Passer de l’oral à l’écrit impose obligatoirement un « retraitement » de l’information, c’est-à-dire remplacer le style direct par le style indirect, ou encore reformuler ce qui est convenable à l’oral mais pas à l’écrit.

L’intégralité des échanges est restituée avec un niveau de reformulation plus ou moins élevé selon la forme choisie.

En quoi consiste le métier de rédacteur de débats ?

Le métier de rédacteur de comptes rendus consiste à rédiger pour le compte de tiers des documents efficaces retraçant, de manière fidèle, l’essentiel des échanges entre les participants à une réunion professionnelle, quelle que soit sa nature et quel que soit le secteur.

Produire des documents de travail adaptés aux besoins

La transcription intégrale est une reprise formelle du discours. Fidèle à la forme orale, elle reproduit le discours original en corrigeant simplement les marques d’hésitations et/ou les erreurs de syntaxe.

Ce document permet aux intervenants de retrouver les mots qu’ils ont employés dans une forme plus fluide. Il est idéal pour l’archivage, l’établissement d’une communication ou la vérification du contenu d’une transcription plus synthétique.

Le rédacteur reprend ce qui a été dit en supprimant les onomatopées ou hésitations (« euh… ») et en corrigeant les erreurs syntaxiques. Toutes les phrases sont achevées, sans répétition (« le… le ») et en conservant les mots utilisés.

Le compte rendu révisé, plus court que la transcription, n’en reste pas moins très complet. Il propose une reformulation exhaustive des propos. En style direct ou indirect, le texte est allégé des répétitions, des phrases inachevées n’apportant pas de précision utile.

La synthèse met en valeur les idées en reformulant les propos et en hiérarchisant l’information. Les idées essentielles sont formulées et regroupées par thème, les propos accessoires sont supprimés. Ce document peut venir en complément du compte rendu intégral ou révisé pour une vision globale et claire de la réunion.

Le relevé de décisions est idéal pour un affichage dans vos locaux ou une diffusion externe. Ce document permet de prendre connaissance en très peu de temps de l’intégralité des sujets abordés dans une réunion. Il se marie parfaitement avec un document plus complet à consulter au besoin.

Le rédacteur présente sur mesure les positions des parties prenantes à la réunion et des décisions entérinées.

CE/CHSCT : QUE DOIT CONTENIR UN PV ET QUELLE FORME PEUT-IL PRENDRE ?

Les avantages du métier

Le métier induit d’être au cœur de la vie économique et sociale, de couvrir une multitude de sujets, de découvrir chaque jour de nouveaux domaines.

Il conduit à entretenir des relations à long terme avec des clients.

Il requiert de remettre la langue française à l’ouvrage, l’expertise du rédacteur et d’être autonome et bénéficier de souplesse dans l’organisation de son travail.

Quelles sont les compétences requises ?

D’un point de vue technique, il faut évidemment disposer d’une très grande maîtrise de la langue française, d’une aisance à rédiger dans un langage soutenu, de la maîtrise du logiciel Word et une bonne vitesse de frappe.

Sur le plan relationnel et organisationnel, le rédacteur doit être autonome dans l’organisation de son travail et avoir un bon relationnel, car il est amené à travailler pour de nombreux clients.

La compétence essentielle du métier réside dans la capacité de synthèse : assimiler rapidement des informations et les retranscrire de manière structurée.

La capacité à rédiger un document fidèle à la réunion dont il rend compte est le cœur du métier de rédacteur. Si la qualité rédactionnelle est évidemment attendue, le document doit avant tout être irréprochable sur le fond.

La valeur ajoutée du rédacteur de comptes rendus est sa capacité à rédiger un contenu pertinent.

Le rédacteur doit pouvoir se reposer sur une forte capacité d’adaptation, ainsi que sur une très bonne culture générale. En effet, il intervient très souvent dans des contextes qu’il ne maîtrise pas pour autant.

  • Les secteurs d’activité sont multiples : aérien, nouvelles technologies, accueil en entreprise, santé, agriculture, environnement…
  • Des clients publics comme privés : grands groupes, entreprises de taille moyenne, conseils généraux, ministères, collectivités territoriales ou locales, fondations…
  • Des donneurs d’ordres très différents les uns des autres : directions, instances représentatives du personnel, cabinets de conseil en lobbying, etc.
  • Des réunions de tout type : Comité Social et Économique (ex-CE), CSSCT (ex-CHSCT), conseils d’administration, conférences, séminaires, assises, assemblées générales…
  • Des interlocuteurs aux profils variés : directeurs ou directrices d’établissement, président(e)s, directeurs ou directrices des ressources humaines, représentants syndicaux, membres du CE ou du CHSCT mais aussi administrateurs, chargé(e)s de projet, député(e)s, voire ministres…
  • De nombreux sujets : dialogue social, stratégie commerciale, résultats financiers, politique d’aménagement, politique culturelle, échanges autour des innovations, concertation autour de programmes de développement…

Les contraintes

Avoir de la rigueur : la rédaction de documents pour le compte d’un tiers ne s’improvise pas et les exigences sont importantes en matière de qualité, le tout dans des délais contraignants.

Gérer les aléas de la prestation de service : il peut y avoir des réunions imprévues ou plus longues que prévu, des problèmes d’organisation du client et des demandes de ce dernier parfois difficiles à satisfaire : délais très courts, conditions d’intervention difficiles, etc.

Adopter une bonne organisation personnelle : travailler en prestation et en grande partie depuis son domicile présente l’avantage de pouvoir aménager son emploi du temps en fonction de sa vie personnelle. En revanche, les délais de remise des documents sont généralement assez courts. C’est donc un métier dans lequel il convient d’être organisé et efficace.

Posséder une bonne capacité de concentration : vous pouvez rédiger chaque jour entre 5 000 et 7 000 mots environ.

À distance ou sur site

Je me rends sur site, le jour prévu de la réunion, selon la zone géographique (région Centre, Paris, Grand Ouest) pour une meilleure dénomination des intervenants et une optimisation du rendu des propos tenus, quand le type de manifestation le requiert. Notamment pour ajouter des indications sur le déroulement de la réunion (rires, protestations, votes, projections de transparents ou de vidéos, etc.), faire ressortir la chronologie de la réunion (heures de début de séance, de suspension et de fin…).

Pour autant, la prestation peut se dérouler à distance. Certaines manifestations bénéficient d’un modérateur de réunion qui va animer les débats, gérer les prises de parole et dénommer les intervenants. De ce fait, je peux également travailler sur la seule base des enregistrements audio et des documents fournis (présentations PowerPoint).

COMMENT GÉRER LA TRANSCRIPTION D’UNE RÉUNION À DISTANCE ?

Peut devenir rédacteur qui veut ?

Les rédacteurs professionnels n’ont pas tous un profil littéraire. Si des rédacteurs ont suivi un parcours universitaire, d’autres ont exercé d’autres métiers avant d’en venir à l’écriture de comptes rendus : juristes, chargés de communication. Issus des instituts d’études politiques, des grandes écoles et des masters universitaires, ils partagent cependant comme point commun une excellente maîtrise de la langue française et de ses nuances.

En effet, pour rendre compte fidèlement des échanges, il est fondamental de savoir restituer tout propos avec toute sa force à l’écrit. En outre, si un engagement est pris, si une promesse est faite, le rédacteur doit savoir les mettre en valeur. Ainsi, le rédacteur produit un document faisant figure de preuve des décisions actées au sein de ces rencontres.

Ce savoir-faire se travaille sur deux pans : la pratique de l’écrit d’une part, la pratique du terrain d’autre part.

Indéniablement, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. C’est également en écrivant chaque jour que l’on devient rédacteur. Se frotter quotidiennement à la pratique de l’écriture est un exercice incontournable pour améliorer sa maîtrise de la langue écrite.

Quelle que soit la formation initiale du rédacteur, le véritable entraînement se situe sur le terrain : réunion après réunion, séance après séance, le métier s’apprend. La multiplicité des domaines d’intervention (relations sociales, rencontres scientifiques et événementielles, grands comptes, monde associatif) permet de rester en alerte et de se former continuellement. À l’égard des réunions des instances représentatives du personnel, les relations sociales sont la matière première des réunions : jamais identiques, elles trouvent leur résonance dans les synthèses et comptes rendus des débats.

Selon moi, les premières connaissances basiques qu’il faut posséder pour se lancer dans le métier, ce sont des compétences rédactionnelles. Il faut non seulement savoir écrire, mais surtout maîtriser le français et ses infinies subtilités, comprendre ce qui est dit et être totalement impartial, ce qui implique de ne pas interpréter ce qui est prononcé.

Au fil des retranscriptions, le rédacteur se constitue un bagage de connaissances, de notions de plus en plus complexes dans divers domaines (économiques, sociaux, entreprise…). Il est alors à même d’aborder un panel de sujets plus large et de manière plus autonome.

Ce métier constitue un excellent observatoire du dialogue social au sein des entreprises, marqué par les évolutions de la législation du travail et du contexte économique.

Une solide culture générale permet de comprendre rapidement les enjeux de toute discussion d’ordre économique et social.

Dans tous les cas, le métier de rédacteur n’est pas un métier de dilettante : il s’agit de passer des heures par jour devant son écran à rédiger les mots d’autres personnes.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.