Plus d’essence ? Pas d’école ? Pas de trains ? Selon une étude sur les entreprises aux Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne et Australie, menée par Forrester Consulting en septembre 2010, les entreprises françaises ont aujourd’hui un environnement de travail de plus en plus décentralisé puisque plus d’un tiers des salariés travaillent à l’extérieur de leur entreprise au cours de la semaine, que ce soit dans d’autres bureaux, chez leurs clients ou à domicile.
Désormais, une gamme de solutions est proposée pour permettre à tous d’assurer la continuité et l’efficacité de la collaboration avec ses collègues et clients tout en étant hors du bureau : conférence en ligne, accès à distance, assistance en ligne ou encore formation en ligne.
La pénurie d’essence et les grèves qui ont affecté les transports sont des inconnues que peu peuvent se permettre de subir. Beaucoup d'entreprises y ont d'ores et déjà réfléchi et ont acté en ce sens ; ils ont privilégié les nouvelles technologies et ont organisé les rencontres à distance.
La technologie joue un rôle de plus en plus important dans le développement de la collaboration à distance, puisque les salariés utilisent fréquemment des outils tels que les réseaux sociaux, le chat vidéo et la vidéoconférence, qui dépassent les technologies de communication habituellement utilisées lors de réunions en face à face.
Comme en témoigne Laurent, 54 ans, employé de bureau au moment de ses pertubations : « J’habite en banlieue et je dois prendre le train pour me rendre à mon bureau. En ce moment, sans confirmation des horaires des trains, j’ai proposé à mon responsable une nouvelle organisation : je travaille de mon domicile 2 jours par semaine. Grâce à cette organisation, l’entreprise n’a pas à souffrir de mes retards répétés, et, de mon côté, j’optimise ma charge de travail sur la semaine de manière efficace ".
Le lieu n’est donc plus un obstacle à la pleine efficacité puisque les sociétés qui utilisent ces solutions peuvent permettre à leurs employés de travailler plus fréquemment ailleurs qu'au bureau, y compris à domicile, sans nuire à la productivité.
L’étude menée par Forrester Consulting montre clairement que la flexibilité du travail est de plus en plus importante aux yeux des salariés français, et que le besoin d’outils pour une mise en œuvre efficace est réel », déclare Andrew Millard, Directeur Marketing et e-commerce EMEA chez Citrix Online (la présente étude a été commanditée par Citrix Online). « Il existe une véritable opportunité pour les technologies de collaboration en ligne, car elles permettent de maintenir la productivité d’une entreprise en période de perturbations, comme c’est le cas aujourd’hui en France. En effet, le meilleur des outils de collaboration actuel – incluant la vidéoconférence haute définition par exemple – peut fournir la qualité d'interaction requise pour aider à instaurer une confiance entre participants. Cet outil permet d’augmenter le nombre de réunions virtuelles et de faire meilleur usage du temps des employés et du budget de l'entreprise, tout en maintenant la productivité et en réduisant les interruptions de l'activité. »
Comme le dit le président de l'AFTT, ses derniers évènements sont l'occasion de s'apercevoir qu’"il est grand temps pour les Français de prendre conscience que non seulement il faut trouver de nouvelles solutions pour répondre au financement des retraites mais également de mettre en place les moyens de travailler autrement pour un grand nombre de salariés ou d’agents du public".
Au-delà de l'aspect pratique du télétravail dans un contexte de blocage (ça vaut aussi pour les épisodes d'intempéries comme l'hiver dernier),il est temps de réfléchir à une réorganisation du travail au sein des entreprises et des administrations publiques en se dotant des moyens et des ressources technologiques permettant de télétravailler, ce qui répondrait aux besoins de près de 50 % des salariés et des agents qui ne veulent plus subir le stress quotidien et les fatigues dus aux déplacements domicile-travail.
Ne s'agirait-il pas de penser et d’agir autrement ? Il est à craindre qu'une nouvelle fois la gestion purement comptable n’apporte de solution.
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