Depuis quelques années déjà, de nouvelles façons d’imaginer le travail émergent à différents endroits du globe.
Il s’agit d’un spectre de réflexion assez vaste allant du télétravail aux tiers-lieux. Ces derniers regroupent par exemple les fab labs, mais aussi les espaces de coworking, véritable tendance de fond qui s’accélère dans le monde entier.
Avec un doublement du nombre d’espaces chaque année et des espaces qui voient le jour aussi bien en Afrique qu’en Europe, en passant par l’Asie, certains pensent que nous sommes devant un nouveau modèle d’organisation du travail en train d’éclore.
Voici l’interview, de Jean-Sébastien Tisserand, directeur d’une agence de relations presse (7TAcom) et coworker à Paris, chez Remix Coworking, depuis plus d’un an.
Jean-Sébastien Tisserand : Hanane et Anthony sont les cofondateurs de l’un des premiers lieux de coworking parisien, L’Appart, et viennent de créer un nouvel espace toujours au cœur de Paris, Le Showroom. Il est évident que cette façon de travailler se développe très rapidement et sera très répandue dans les années à venir.
Parlez-moi de l’activité de l’agence ?
Jean-Sébastien Tisserand : 7TAcom est une agence de Relations Presse et Relations Publiques créée il y a deux ans. J’ai découvert
L’Appart en m’occupant des RP de Qype, qui y occupait un bureau. Depuis, Remix Coworking a eu la gentillesse de m’accueillir en janvier 2013.
D’où l’adresse Remix L’Appart à Paris ?
Jean-Sébastien Tisserand : Oui, Remix Coworking a deux adresses en plein cœur de Paris : L’Appart, qui existe depuis 2011 et le Showroom qui vient d’ouvrir ses portes en juin, toujours dans le 3e arrondissement, à quelques mètres de L’Appart.
À quoi sont destinés L’Appart et Le Showroom ?
Jean-Sébastien Tisserand : Ce sont tous deux des espaces de travail partagé destinés aux créateurs et créatifs. Le Showroom, lieu hybride, très design, entre espace événementiel et lieu de coworking, se prête à des événements RP, des conférences, des déjeuners de presse… L’Appart – au sein duquel je travaille – est un appartement parisien typique très cosy (parquet, moulures, etc.).
Quelles prestations propose Remix Coworking ?
Jean-Sébastien Tisserand : L’espace est divisé comme suit : un grand open space, un open space plus petit pour celles et ceux qui ont besoin de calme absolu (la « silent room »), un bureau fermé de 4 postes et un plus petit de 2 postes. Il y a un accès à une salle de réunion, une cuisine équipée et un coin détente. L’open space accueille une douzaine de personnes. La salle de réunion est accessible grâce à un emploi du temps partagé.
Anthony et Hanane sont partenaires de l’incubateur HEC et accueillent à ce titre les start-up
lauréates du prix de l’incubateur. Depuis début 2013, Carpe Dièse, première école de musique par visioconférence, a établi ses quartiers à L’Appart et y évolue toujours. Dernièrement, c’est Wayz Up, application mobile permettant aux salariés de trouver des covoitureurs en un clic, qui a intégré Remix.
Sur la base de ces lieux, Hanane et Anthony proposent une animation assez dense :
– Des apéros mensuels qui ont pour objectif de réunir les coworkers dans un contexte à la fois extra-professionnel et relax mais qui permettent aussi de faire des rencontres intéressantes : journalistes, investisseurs, communicants. Une occasion
informelle de faire du networking en somme.
– Des experts lunch : en fonction des demandes des coworkers, des experts interviennent chaque mois dans le cadre d’un déjeuner. Les champs évoqués vont de la production vidéo au community management en passant par la finance…
– Des « task force » : un coworker a besoin de travailler un point de son business ? Remix se charge d’inviter les autres coworkers dispos et qui ont envie de participer afin d’écouter et donner leur avis. La complémentarité des avis et la bienveillance générale apporte en général une aide structurante à celles et ceux qui en ont besoin.
– Des consultations gratuites d’experts sont aussi régulièrement organisées : expert-comptable, avocats, et même… improvisation théâtrale cet automne !
– Puis il y a aussi des conférences, des formations, etc.
Quel est le fonctionnement : location à la demi-journée, journée, semaine, mois ?
Jean-Sébastien Tisserand : Le fonctionnement de Remix est assez flexible, mais de façon générale c’est au mois : 1, 3, 6 ou 12 mois, c’est le coworker qui décide lui-même de sa période d’engagement. Hanane et Anthony privilégient dans la plupart des cas un abonnement minimum d’un mois car ils souhaitent qu’une vraie communauté émerge au sein des espaces Remix. C’est beaucoup plus difficile à réaliser sur des périodes courtes. Dans la quasi-totalité des cas, les entrepreneurs qui découvrent l’espace et y travaillent s’y sentent bien et souhaitent étendre leur période de présence. Par ailleurs, et toujours dans la réflexion sur la construction d’une communauté qui soit un véritable mini-network en soi, les animations proposées par Remix ont un rôle réellement structurant.
Ces nouvelles solutions d’hébergement, ces colocations d’entreprise se présentent sous différentes formes, sous différentes tailles que ce soit en province ou sur Paris, pour accueillir travailleurs et entreprises. Cela se développe à vitesse grand V. On en parle de plus en plus. Le concept, comme le télétravail, que nous nous sommes appropriés, vient des États-Unis. Cela contre l’idée que télétravailler n’est pas uniquement travailler de chez soi. Travailler de chez soi est pour moi un réel plaisir. Je n’ai pas été amenée à tester ces espaces
de travail. Je ne ressens pas ce sentiment de solitude, d’isolement par rapport à d’autres. Je comprends que des travailleurs ressentent l’inverse et de ce fait aient besoin d’aller dans ces lieux de manière ponctuelle ou plus permanente. On va dans ces espaces avec l’objectif d’assouvir un besoin.
Jean-Sébastien Tisserand : Oui, d’autant plus que les espaces de coworking ont l’air de se spécialiser ; l’entrepreneuriat social à La Ruche, les métiers de l’édition au Labo de l’édition, il y a un gros focus vers les métiers des nouvelles technologies. Remix Coworking lui est dédié aux créateurs de jeunes entreprises de tous secteurs (digital ou non), et aux créatifs c’est-à-dire aux freelances et acteurs du monde de la communication au sens large. Grégoire par exemple travaille pour une agence de publicité rennaise qui vient d’ouvrir une antenne à Paris, il y a aussi des planneurs stratégiques, un autre attaché de presse, des web-designers, des directeurs artistiques… Se retrouver ainsi permet de créer des ponts entre les différentes
équipes et coworkers. L’objectif d’Hanane et Anthony est de créer une communauté de professionnels complémentaires dans une ambiance détendue propice à la confiance et fondée sur le partage d’expériences aussi bien humaines que business. Les start-ups ont besoin de communicants et les communicants ont besoin d’être en prise avec le changement incarné par l’entrepreneuriat !
Ces espaces sont parfois dévolus à un public différent. Chacun a son identité, sa marque d’entreprise de par le public accueilli et des secteurs d’activité qui gravitent dans ces espaces.
Alors que l’on vit dans une société dominée par Internet, la communication sans fil, les emails, les réseaux sociaux, les échanges virtuels, ce qui peut manquer et ce à a quoi peuvent répondre ces espaces de coworking, c’est cette proximité physique, ces échanges réels qui ont pu s’égrener et être empiétés par ces échanges virtuels. À votre avis, que recherchent les coworkers et vous que recherchiez-vous en vous installant dans cet espace de coworking ?
Jean-Sébastien Tisserand : La question de la proximité est centrale et une des raisons pour lesquelles j’ai choisi cet espace de coworking. Proximité géographique d’abord : je cherchais une adresse qui ne soit pas trop éloignée de là où j’habite. Remix, avec ses deux espaces dans
le 3e, est l’adresse idéale, à 20 min en transport de tous les arrondissements de la capitale, répondant ainsi aux besoins de la plupart des parisiens créateurs et créatifs.
On parle des espaces de coworking comme des tiers-lieux, c’est tout à fait cela : un lieu à mi-chemin entre le domicile et le bureau. En ce qui concerne Remix, le groupe est idéalement situé, au cœur de ses populations cibles que sont créateurs et créatifs, j’en veux pour preuve le nombre de start-ups vers le Sentier, les agences de com’ entre le 3e et le 10e arrondissement notamment.
Proximité avec les coworkers également. Ensemble, avec nos spécialités différentes, nous créons une communauté de travailleurs capables de s’entraider, un environnement propice à la collaboration et au partage. On va parler d’un projet, avoir différents points de vue sur différents sujets, dans le marketing, la publicité… De ces échanges naîtront des idées.
Enfin, un des raisons importantes aussi est que Remix est un lieu « statutaire » permettant la réception des clients dans des conditions valorisantes. Ce qu’il n’est pas possible de faire en travaillant de chez soi par exemple.
Une enquête annuelle menée par Deskmag révèle que les gens qui travaillent dans des espaces de coworking seraient plus productifs, confiants et créatifs. Les rapports ont montré que 71 % des personnes interrogées étaient plus créatives, 62 % ont déclaré que leur productivité s’est nettement améliorée, et 90 % ont dit qu’ils se sentaient plus confiants. En outre, 70 % ont déclaré qu’ils se sentaient en meilleure santé que s’ils travaillaient dans un environnement de bureau traditionnel.
Ces espaces de coworking sont des creusets de sociabilité, de créativité, de valeur…
Jean-Sébastien Tisserand : La notion de valeur est centrale, c’est une sorte de liant entre les coworkers. Il y a en effet quelque chose de fort autour des notions d’échange, de travail, de partage et d’appétence pour le progrès. De ce partage et de la mixité des coworkers naît un confort et une meilleure productivité. On se sent mieux au travail. Ainsi, on peut observer que certaines sociétés grandissent plus rapidement. Carpe Dièse, par exemple, est passée de 3 à 7 personnes et a bouclé sa levée de fonds en moins de 6 mois, tout ça chez Remix. D’ailleurs, on vient de fêter ça en août !
On peut dire que ces espaces participent souvent à se rendre plus forts, augmenter ses contacts, fortifier son réseau.
D’ailleurs, certaines équipes qui auraient été concurrentes hors des espaces de coworking ont commencé à travailler naturellement ensemble car une fois que la confiance est installée, on n’a plus peur de se faire « piquer » son client. Au contraire, on comprend qu’à plusieurs on peut aborder des missions qui auraient été un peu trop grosses auparavant.
Enfin, le fait de se faire challenger constamment par la communauté apporte une progression tangible. Pierre qui vient de créer sa start-up (solutions d’impressions en relief) a été aidé par au moins 6 ou 7 coworkers pour travailler son pitch dans le cadre d’une prochaine levée de fonds.
Le coworking rime avec progrès et évolution !
Cela est adapté à la société, du moins à la tendance de la création d’entreprise. On a affaire au travailleur indépendant, solo, qui peut peiner à domicile ou à distance – et voit dans les espaces de coworking comme une occasion d’éviter de travailler seul. Cela répond aux petits entrepreneurs, des petites entreprises en croissance exponentielle, qui elles recherchent des petites surfaces de bureaux pour débuter, pour économiser de l’argent et rencontrer par la même occasion d’autres personnes avec lesquelles collaborer.
Quels types de projets a vu naître Remix Coworking que ce soit entre coworkers fréquentant votre espace ou même entre vous et ces coworkers ?
Jean-Sébastien Tisserand : Il y a vraiment des synergies entre les différentes entreprises qui sont dans ces espaces. C’est une valeur commune à ces différents espaces de coworking. À titre personnel, il n’est pas impossible qu’à la rentrée je m’occupe des relations presse d’une marque de mode pour vêtements bébé qui a besoin de visibilité dans les médias. Cela a fait suite à une rencontre avec la créatrice de cette marque il y a quelques mois qui évolue elle-même dans l’écosystème Remix. De fil en aiguille, se rendant compte que sa marque disposait encore de nombreux leviers d’amélioration de sa notoriété et suite à une conférence organisée – Anthony et Hanane mettent en place des repas d’experts pour échanger, elle s’est rendu compte du bien-fondé d’une campagne de RP. J’ai aussi travaillé avec une graphiste qui a créé la publicité pour un guide touristique d’un de mes clients qui est dans le vin. D’autres synergies entre coworkers ont vu le jour.
Au contact de jeunes créateurs, Guillaume (Vis-à-vis corner) vient nourrir sa réflexion entrepreneuriale chez Remix et s’enrichit de l’avis des coworkers. Il y a trouvé un « véritable état d’esprit, une communauté d’entrepreneurs qui deviendront probablement des partenaires ». Encore une fois, ce partage d’expériences est propre à l’écosystème de Remix Coworking.
Alors qu’on peut penser que de choisir de télétravailler est pour éviter de transhumer quotidiennement vers des bureaux climatisés, pour prendre le sempiternel café du matin avec les mêmes personnes chaque jour, de travailler dans un espace de coworking induit le choix d’un environnement de travail, de ses collègues, de ses collaborateurs, d’une atmosphère de travail. Le tout permettant un partage d’expériences, la mise en place de collaborations.
En quoi cet esprit de coworking est (serait) différent de ce que l’on appelle l’esprit d’entreprise ? En quoi vous pouvez percevoir une différence ou finalement une similitude ? En fait on vient peut-être justement y chercher un esprit d’entreprise ?
Jean-Sébastien Tisserand : La similitude, c’est de se retrouver avec des personnes de même milieu de travail et d’échanger sur des problématiques propres aux sociétés présentes, avec des points de vue différents. J’ai eu l’occasion de travailler chez Airbus à Toulouse pendant 2 ans, en tant que linguiste. On parlait de la même chose. Il n’y avait pas forcément de vision
différente sur un sujet ou un problème qui naissait. Ici, du fait que les entrepreneurs viennent de différents environnements (universités, écoles de commerce), on a différentes opinions. La divergence se situe dans le fait d’avoir plus de sons de cloche pour mener plus efficacement un projet à terme.
En une phrase, le coworking, c’est la sociabilisation que l’on trouve en entreprise mais sans la contrainte hiérarchique !
On est moins dans une bulle, où tout le monde peut être amené, ou doit penser de la même façon. L’intérêt est de confronter les différentes personnalités des coworkers, leurs points de vue, leurs expériences, leurs divergences sur des sujets. Cela induit d’ouvrir son esprit et d’apporter matière pour résoudre un problème. Ce qui est d’autant plus enrichissant.
Jean-Sébastien Tisserand : Dans une entreprise classique, on va se retrouver entre spécialistes du même domaine. Pour résoudre un problème, une réunion va déboucher sur une seconde réunion. Ici on va davantage avoir un échange convivial, enrichissant et performant pendant quelques minutes ; de cet échange vont naître des problématiques et le plus souvent des solutions. Au coworker avec sa réflexion personnelle, sa motivation de mettre cela en place ensuite.
D’ailleurs, c’est cette altérité et cette complémentarité dans les points de vue qui est le cœur et même la raison d’être du nom « Remix ».
À votre avis, quel tournant prendra le coworking ? Sur quelle tendance va surfer le coworking ?
Jean-Sébastien Tisserand : Le coworking est encore émergent mais il va de plus en plus s’affirmer. De même que le télétravail a séduit beaucoup de personnes, ce mode de travail va continuer à connaître un essor que l’on anticipe comme considérable. On le voit avec ces différents espaces qui naissent toutes les semaines en France, en province et à Paris, mais aussi à l’étranger. Des sociétés comme Microsoft ont lancé leur espace, dans le Sentier, dédié aux jeunes pousses. Avec les difficultés financières actuelles, c’est un mode de travail plus souple. Co-voiturage, co-working, ce partage d’expérience, ce co-travail, c’est désormais la tendance.
Quant aux formes que cela va prendre, je pense qu’il y aura beaucoup de nouveautés sur la forme, des lieux hybrides à l’image du Showroom, des fab labs…
Quant au fond, les communautés au sein des espaces vont commencer à prendre conscience de leur force, l’assumer et devenir de vrais petits réseaux. Le rôle des espaces sera alors de les accompagner, de les valoriser et de les aider à se développer.
Est-ce que le piège ne serait pas d’aller vers ce à quoi peuvent ressembler les grandes entreprises, à l’américaine, au niveau de l’image, avec une salle de sport, la cafétéria ? Ne faudrait-il pas éviter de partir vers cet engrenage ? Faudrait-il plus conserver une identité, une personnalité à ces espaces ? Ces espaces qui fournissent un certain nombre de prestations et de ce fait deviennent une réelle entreprise en soi ?
Jean-Sébastien Tisserand : Ici, en termes de services, il y a un accès 24 heures/24 et 7 jours/7 grâce à un badge. Un accès internet illimité, des imprimantes en réseau, la téléphonie. Il faut garder cette identité et le charme de ces lieux. Ces espaces de coworking vont prendre le tournant comme c’est déjà le cas en Hollande. Et pourquoi pas devenir aussi des espaces à connotation internationale : c’est déjà le cas chez Remix avec une dizaine de nationalités différentes évoluant en son sein. Les deux associés, Hanane & Anthony, eux même d’origine marocaine et polonaise, planneurs stratégiques pour des entreprises souhaitant s’implanter sur de nouveaux marchés, y sont sûrement pour quelque chose : confrontation des cultures et enrichissement par les différences sont les points essentiels à la
base de leur sélection des profils qui composent Remix Coworking.
Et puis le débat n’est pas sur la notion d’entreprise elle-même mais sur la personnalité et la vie que l’on souhaite trouver dans ces espaces. Une entreprise peut n’avoir aucune personnalité et être embêtante ou au contraire être riche, innovante et aux petits soins pour ses clients. Je pense qu’il en va de même avec le coworking.
Les pays nordiques sont effectivement très avance sur le télétravail, les espaces de travail collaboratifs.
Jean-Sébastien Tisserand : Absolument !
Quels sont les projets de Remix à moyen ou long terme ? Conserver une taille humaine à cet espace, en créer d’autres, de taille plus importante en capacité d’accueil ?
Jean-Sébastien Tisserand : Il s’agira de conserver des espaces à taille humaine et aussi d’en offrir de nouveaux. Je laisse à Anthony le soin de vous répondre.
Anthony Gutman (un des deux cofondateurs de Remix Coworking) : Hanane et moi sommes passionnés par le coworking. Ce sont des espaces où il est possible de fraterniser, d’être en prise avec une communauté qui nous aide à progresser professionnellement, et ce sont aussi des lieux de synergies et d’opportunité business. Nos lieux, quelles que soient leurs tailles, doivent garder la notion de « taille humaine ». Cela passe par le choix de lieux qui ont à la fois un aspect « confort » et aussi une âme. Je pense également que les lieux restent humains tant qu’on s’occupe des gens qui sont là et qu’on leur propose des animations ou des services qui répondent vraiment à leurs besoins.
Afin de répondre à la demande qui est de plus en plus soutenue, nous sommes déjà à la recherche d’un troisième lieu avec pour objectif d’ouvrir dans les prochains mois… Nous souhaitons conforter notre positionnement géographique au cœur de Paris. On vous en dira plus très bientôt.
Cette interview fait suite à ma lecture d’articles sur le coworking et suite à des suggestions de contacts à suivre sur Twitter. Cela vient réellement en prolongement de mon article publié il y a quelques jours, dans lequel j’avais évoqué ces espaces de coworking, espace dans lequel visiblement vous vous sentez très bien.
Jean-Sébastien Tisserand : Les six premiers mois de l’année sont passés à vitesse grand V, c’est bien la preuve que j’aime mon travail et l’ambiance Remix y contribue beaucoup. De beaux projets sont encore à venir.
Alors qu’on y vient pour tester le concept, juste dans l’idée d’y souscrire temporairement, finalement des coworkers y adhèrent de manière plus permanente.
Jean-Sébastien Tisserand : Tout ce qui est inconnu fait un peu peur. Avant d’évoluer dans un espace de coworking, on ne sait pas forcément à quoi s’attendre. Mais avec la communauté construite par Hanane et Anthony chez Remix, on se sent tout de suite bien pour travailler, prêt à soulever des montagnes ! C’est le même ressenti pour les entrepreneurs qui découvrent l’espace et souhaitent dans la quasi-totalité des cas étendre leur période de présence.
Ces espaces de travail, comme celui dans lequel vous êtes, ont compris les besoins des travailleurs, des indépendants ou des nouvelles entreprises, de créatifs qui sont solos ou en petites structures. Ils sont complètement en adéquation avec ce que recherchent ces travailleurs.
Cela a été un réel plaisir d’échanger sur ce sujet, qui est loin d’être une simple mode. Cette façon de fonctionner a pleinement un avenir et mérite d’être connue.
Jean-Sébastien Tisserand : Effectivement elle mérite d’être mise en avant. Merci beaucoup !
Ces espaces de travail peuvent également avoir un intérêt pour les télétravailleurs qui sont à domicile, pour y venir rencontrer d’autres personnes lors d’événements particuliers, ce que l’éloignement géographique ne leur permettrait peut-être pas de faire.
Jean-Sébastien Tisserand : Absolument, et Remix Coworking serait ravi de les accueillir pour échanger avec eux.
Je vous remercie Jean-Sébastien de votre contribution et vous souhaite une très belle continuation.
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L’Appart : 57, rue de Turbigo – 75003 Paris
Le Showroom : 12, rue des Fontaines du temple – 75003 Paris