220 millions de francophones sont répartis dans le monde.
Le français, avec plus de 116 millions d’apprenants, est la langue étrangère la plus largement apprise après l’anglais et la 9e langue la plus parlée dans le monde.
Sur Internet, le français apparaît en 3e position par le nombre de pages sur la Toile, après l’allemand et l’anglais.
Facteur d’intégration, la langue française dans sa non-maîtrise ou une maîtrise approximative peut être un obstacle en termes d’accès à l’emploi, dans la pratique quotidienne de son métier, de progression de carrière, de développement de son réseau professionnel ou privé, où elle peut être discriminatoire, voire éliminatoire.
Le business, c’est quoi ? C’est la rencontre entre un acheteur et un vendeur. Pour sortir ses billets ou sa carte bleue, il faut être en confiance. La confiance, c’est comme la dictée : au départ, tout le monde a 20/20, c’est quand on commence à écrire que ça se gâte. Vous n’avez pas besoin que votre garagiste ait une bonne orthographe, vous avez besoin d’avoir confiance en lui pour lui laisser votre voiture.
Une enquête de Robert Half (menée en 2010 auprès de 2 400 recruteurs mondiaux) révélait que 35 % des lecteurs de CV les rejettent s’ils y détectent 2 ou 3 fautes d’orthographe. 20 % des recruteurs n’en laissent pas passer une seule.
L’écrit, une place capitale dans votre communication professionnelle
Au-delà des enjeux liés à la communication interne en entreprise, des lacunes en orthographe et grammaire peuvent être préjudiciables du point de vue de la communication externe.
Une bonne orthographe est un gage de confiance aux yeux de vos clients et de vos prospects.
Il est difficile de trouver fiable et compétent quelqu’un qui émaille ses rapports, ses notes de dizaines de fautes d’orthographe.
Une étude britannique a conclu qu’une faute d’orthographe sur une page d’e-commerce divise par deux les ventes en ligne du site. En effet, selon TextMaster, « une seule faute d’orthographe peut avoir un impact sur la réalisation d’une vente ou d’un partenariat, et plus généralement sur l’image de l’entreprise ». Celles qui en souffrent le plus sont les sociétés du web. En effet, les contacts directs avec leurs interlocuteurs sont quasi inexistants car 99 % des communications se font par écrit. Suite à une enquête menée par leurs soins, pour quantifier le taux de fautes dans les courriers électroniques échangés dans le monde professionnel, « 90 % des e-mails envoyés par les entreprises à leurs clients contiennent au moins une faute d’orthographe ».
Désormais, l’e-mail est devenu l’outil de communication professionnel de tous les instants.
Par ailleurs, combien va coûter une plaquette sur papier glacé imprimée à grand tirage qui contient une faute grammaticale inexcusable en termes de crédibilité pour l’entreprise ? Cette erreur se transformera en manque de respect pour les personnes qui vont la lire, celles-ci étant des clients potentiels.
L’écrit reste une valeur centrale, qui officialise, certifie, donne un caractère définitif à une décision. Il s’agit de transmettre exactement l’information.
Si en sus des fautes orthographiques et grammaticales, s’insèrent des fautes de sens, les phrases peuvent être interprétées différemment par le destinataire, entraînant une suite de malentendus.
Une bonne orthographe est en mesure d’éviter les ambiguïtés dans la communication écrite.
L’orthographe et la grammaire comprennent un ensemble de normes qui régissent notre façon d’écrire, d’une importance majeure en règle générale et primordiale au travail pour différentes raisons dont celle qu’elles permettent au rédacteur et à son destinataire de se comprendre, si tant est que le bon usage ait été respecté !
De nos jours, une entreprise ou un indépendant qui veut soigner son image et développer ses prestations et contacts devra passer par un site web, qui peut être un site vitrine, une boutique en ligne, un blog, un site d’actualité…
Depuis quelques années, les réseaux sociaux sont devenus, de par leur forte viralité, un outil primordial en termes de stratégie de communication.
Quelles que soient les raisons pour lesquelles nous y sommes, nous y représentons bien souvent notre entreprise, nous-mêmes, notre propre entreprise quand nous sommes freelances.
Les gens se font une image de nous, de notre activité d’indépendant ou de notre marque à partir des éléments qu’ils trouvent justement sur le web : commentaires, articles, photos, réseaux sociaux, CV en ligne… Des traces à partir desquelles quelqu’un qui ne nous connaît pas va nous juger.
Cette visibilité exacerbée peut tout autant servir que desservir la notoriété d’une marque.
Si, sur les sites informels comme Facebook, on vous accordera une plus grande tolérance aux fautes, sur la page d’accueil d’un site de vente, votre plaquette commerciale, votre crédibilité est en jeu.
Votre (e-)réputation en jeu
Que penser d’un professionnel lorsque son profil LinkedIn ou Viadeo, ses interventions sur des sujets d’expertise dans des groupes de discussion, sur le blog de son entreprise ou le sien contiennent de délicieuses fautes d’orthographe ?
Selon une enquête publiée par vizu.com, la qualité de la rédaction est le premier facteur de choix (43,9 %), de reconnaissance (56,3 %) et de crédibilité (51,5 %) pour la lecture d’un blog.
Avec les bons mots, des phrases chocs, une belle rhétorique, une bonne histoire, on attire l’attention, on fait mouche, on se fait remarquer.
Jean-Marc Hardy de l’agence 60canards.com indique que près de 2/3 des personnes interrogées lors d’un sondage déclarent être moins à même de partager ou de faire suivre un article de blog qui contient des fautes d’orthographe.
Ce chiffre montre clairement que l’orthographe et la grammaire, au même titre que la pertinence des arguments, la qualité de l’expression, la renommée de l’auteur, sont importantes et crédibilisent le propos.
Les conséquences d’une mauvaise orthographe sont majeures en matière d’image.
Une bonne orthographe participe à la construction d’une image de marque maîtrisée et cohérente que ce soit pour le salarié, l’entreprise ou le consultant indépendant.