Vidéo de présentation des métiers de l'édition, plus exactement du cas de l'éditeur Dunod (l'éditorial bien sûr mais aussi la fabrication, la diffusion, la distribution, la communication…).
Difficile en moins de 6 minutes de présenter tous les métiers. Le métier de correcteur n'est pas évoqué. Petite main de l'ombre, c'est un maillon indispensable dans la chaîne.

A cet égard, la lecture de l'ouvrage Souvenirs de la maison des mots, aux éditions 13 bis avait suscité l'écriture de cet article pour le blog More than Words. Au souhait de l’auteur anonyme dudit ouvrage que la « main invisible » du correcteur devienne plus visible, nous pouvons nous interroger s’il ne serait pas son meilleur sauveur en sachant s’élever à la hauteur de sa tâche ?

Reconnaître que le correcteur est utile, essentiel doit-il passer par le fait d’avoir son nom aux côtés du traducteur, de l’imprimeur ? ou de figurer en tête de l’ours dans les journaux ?
Son plaisir n’est-il pas de rester dans l’ombre, dans la coulisse, d’observer ? N’est-il pas préférable qu’on ne le voit pas mais que son action, elle, soit visible ?

« C’est précisément en faisant fonctionner ses cellules grises, plutôt que son poignet en tournant les pages d’une encyclopédie, d’une grammaire que le correcteur peut intervenir de la manière la plus éclatante, la plus décisive », nous rappelle cet auteur anonyme.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.