Livre-ouvertA la veille du Salon du livre qui s'est tenu en mars, comme tous les ans, une étude lancée par le Syndicat national de l'édition et le Centre national du livre a été publiée sur les pratiques de lecture des Français et leur perception du livre. Cette étude montre un fort attachement à la valeur du livre, mais une baisse de la lecture, qui reste cependant la pratique culturelle résistant le mieux à la crise.

L'étude nous rapporte que 70 % des Français ont lu un livre en 2013 (à noter une baisse de 5 % par rapport à 2011), En moyenne, ils lisent 15 livres par an. Le lectorat est féminin, diplômé, urbain, et appartient aux catégories socioprofessionnelles les plus favorisées.

Bien que l'on entende souvent que le numérique tue le livre, 69 % des Français sont lecteurs sur livre de papier (74 % en 2011), 11 % sur support numérique (8 % en 2011). Le numérique reste donc marginal. La scolarité, les études, l'entrée dans la vie active et l'arrivée d'enfants (qui peuvent induire une baisse du temps libre) jouent pour beaucoup sur la fréquence de lecture.

Ce qui est intéressant dans cette étude est de connaître les raisons pour lesquelles on lit ou on ne lit pas. La population interrogée lit pour approfondir ses connaissances (59 %) puis pour se détendre (58 %). On ne lirait pas tant à cause du prix des livres mais par manque de temps.

Toutefois, la lecture reste, même si elle est moins pratiquée, une activité valorisée. Lire aux enfants est considéré comme "important" par 96 % des Français. Le livre est "source de connaissance" pour 95 %, et "peut marquer profondément" pour 94 %, 54 % allant jusqu’à dire qu’"un livre peut changer une vie". Le livre conserve un statut particulier puisqu'il est considéré comme la source d’information la plus digne de confiance, devant la presse, la télévision, et Internet. 

L'étude complète est téléchargeable ici.

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