Le niveau général de français baisse. Ce déclin dépasse largement le cadre de l’école, et touche l’université, les grandes écoles, mais aussi les entreprises.

Dans le monde du travail, le constat est inquiétant tant du côté du recrutement que de la communication professionnelle.

Une appréhension différente de l’écrit est-elle en cause ?

La manière dont nous appréhendons l’écrit a changé, en raison de l’usage des SMS, des tweets limités à 140 caractères. Ces contacts épistolaires nécessitent une orthographe simplifiée. Les enfants de la génération Y, nés entre 1980 et 2000, ont développé un langage phonétique.

Avec les nouvelles technologies, l’on pourrait facilement prétendre que les jeunes générations pourraient bien avoir perdu le goût de la lecture et de l’écriture. Pas si sûr.

Internet et les nouvelles technologies viennent modifier la façon d’appréhender la lecture et l’écriture. Pour autant peut-on accuser qu’Internet, les NTIC, ces vecteurs d’information et de communication soient source de désaffection pour la lecture et l’écriture ?

Dans un dossier du Marketing Magazine n° 134 « L’écrit, une espèce en voie de disparition ? », Marie-Claude Penloup, maître de conférences en sciences du langage et de la communication à l’université de Rouen, estime même que « tout ce qui serait de l’ordre d’une diminution ou d’une fin d’une société de l’écrit serait une erreur absolue ». Pour elle, c’est tout l’inverse qui se produit : « Tous les indicateurs nous montrent que l’écrit reste extrêmement important, y compris pour la jeune génération. Internet a nettement amplifié toutes les activités de lecture et d’écriture que pouvaient avoir un enfant ou un adolescent ». C’est en revanche la nature de ce qui est lu et les supports qui ont changé, et non le fait de lire en lui-même. Car nous sommes, insiste-t-elle, « dans un monde totalement immergé dans l’écrit ».

En France, on compte – chiffres qui ont dû évoluer – ainsi 9 millions de blogs, dont 2,5 millions de blogs actifs.

Bernard Poulet concède que le rapport à l’écrit n’a pas disparu, puisque « pour l’instant, l’essentiel des nouvelles formes de communication passe par du texte ». Reste qu’aujourd’hui la lecture des grands classiques diminue nettement. Il observe ainsi « l’existence de nombreuses lectures et de nombreux textes, mais peut-être un peu lapidaires, parfois peu respectueux de la syntaxe et de l’orthographe ».

Le mensuel Books qui titrait « Internet rend-il encore plus bête ? » s’est penché justement sur l’effet de la Toile sur nos comportements. Dans son édito, Olivier Postel-Vinay met en avant le livre d’une journaliste américaine, Maggie Jackson, qui démontre que « nous sommes passés à un mode de distraction permanente, qui se traduit par une baisse des facultés d’attention, de concentration, de profondeur dans la réflexion et les relations humaines ». De fait, sur le Web, l’internaute surfe d’un site à un autre, piochant par-ci par-là des bribes d’informations, zappant d’une idée à une autre.

« Nous avons tendance à aller de plus en plus vite, et donc à consacrer moins de temps sur un seul sujet, sur un long article, sans parler des livres », souligne encore Bernard Poulet. La lecture se fait sur le mode du zapping.

« De plus en plus de personnes lisent des extraits d’œuvres », précise Chantal Horellou-Lafarge, chercheuse au CNRS et coauteure avec Monique Segré de la Sociologie de la lecture (La Découverte). « La lecture, ajoute-t-elle, devient alors utilitaire. Et les jeunes, malheureusement, oublient de plus en plus le fait que lire peut procurer du plaisir ».

TNS Sofres révèle, dans une étude réalisée pour La Croix en mars 2009, que si les lecteurs représentent près de 69 % de la population française, ils lisent moins. En 1981, ils étaient 42 % à déclarer lire plus de cinq livres par an, aujourd’hui, ils ne sont plus que 35 %. Quant aux gros lecteurs lisant plus de 20 livres dans l’année, ils sont tombés de 14 % en 1981 à 10 % en 2009, au profit des petits lecteurs : 34 % lisent entre un et cinq livres. Et il en va de même pour la presse écrite. « On constate une baisse de lecture des journaux. Un phénomène qui existait avant même les nouvelles technologies et qui a été renforcé avec la pénétration rapide des instruments digitaux », observe Bernard Poulet. Dans son ouvrage, il montre ainsi le désintérêt croissant des jeunes lecteurs, et, dans une moindre mesure, des moins jeunes, pour « la chose imprimée » : « 59 % des Français de plus de 15 ans lisaient un quotidien en 1967, alors qu’en 2005 il n’y en avait plus que 34 %. Et près de 43 % des lecteurs de la presse quotidienne nationale ont plus de 50 ans »Bernard Poulet attribuerait cette limitation de temps disponible pour la lecture au fait que nous sommes sursollicités, que notre attention en a été diminuée, dispersée.

Pour ce qui concerne le langage SMS, bien sûr, il peut être dommageable aux règles syntaxiques et grammaticales, mais pas aussi dévastateur que l’on pense, à mon avis. Et puis je connais des gens lettrés qui utilisent Twitter et sa longueur de message restreinte comme un exercice de style : faire tenir ses pensées sous une forme concise.

Les générations X et Y ont grandi avec les nouvelles technologies, et le langage « SMS » donne la fausse excuse pour les erreurs orthographiques.

La pratique des SMS ou textos n’aurait pas d’influence néfaste sur l’orthographe des collégiens. Selon une étude réalisée par des chercheurs français, elle leur offre même une occasion supplémentaire de pratiquer l’expression écrite. « C’est le niveau général d’orthographe des collégiens français qui détermine le type de fautes présent dans les SMS, et pas le contraire », résume le CNRS dans un communiqué sur ces travaux.

L’étude a été menée sur 4 524 SMS rédigés par 19 jeunes âgés de 12 ans et qui n’avaient jamais possédé ou utilisé de téléphone mobile avant le début de l’enquête. Ces travaux montrent en effet que lorsque les jeunes commencent à écrire des SMS, « c’est le niveau en orthographe traditionnelle qui détermine la forme des SMS envoyés, et non pas les SMS qui influencent négativement l’orthographe traditionnelle ».

Etant donné que le téléphone mobile et les SMS sont utilisés avec facilité et enthousiasme par les adolescents, « ils pourraient donc être utilisés comme support d’apprentissages scolaires, idée que l’Unesco avait déjà soutenue en 2010 », jugent les chercheurs. Ces travaux sont publiés dans la revue Journal of Computer Assisted Learning.

Tout le monde écrit 

Il y a 20 ans, quand on devait écrire, c’était un évènement, on choisissait le papier, l’enveloppe, le timbre. On faisait écrire (secrétaires et assistantes de direction) et on faisait relire. Désormais, on écrit tous les jours, à tout le monde, sans relecture d’un tiers. Qu’il s’agisse des jeunes, qui ne savent plus écrire une phrase sans se laisser piéger par la phonétique, des jeunes diplômés en recherche d’emploi ou des salariés qui n’ont pas revu leurs bases de grammaire et d’orthographe depuis des années, tout le monde écrit. On s’expose davantage à l’écrit. L’e-mail est devenu l’outil de com professionnel de tous les instants.

Le phénomène de la baisse du niveau de maîtrise de l’orthographe serait accentué par l’usage croissant de l’email.

Omniprésence de l’anglais

L’anglais omniprésent, celui du marketing, des médias, de la pub que nous entendons et lisons quotidiennement est-il fautif ?

Une société hyperconnectée

Nous sommes dans le flux, les idées priment sur la syntaxe et la bonne écriture.

La société hyperconnectée dans laquelle nous vivons n’est pas uniquement caractérisée par cette culture de l’écrit. Notre société se définit également par un état d’urgence perpétuel où tout doit aller très vite, où l’instantané prime. Cette société du zapping où la vitesse et la précipitation rythment notre quotidien ne peut que desservir des activités d’écriture qui demandent réflexion et rigueur.

L’enseignement du français réduit à portion congrue est-il en cause ?

Jusque dans les années 1970, presque tous les Français bénéficiaient d’un acquis banalisé, avec le certificat d’études, ils étaient capables – d’après les dires de cette génération « certificat d’études »  de rédiger une lettre sans fautes. L’école publique donnait à tous une base : savoir lire, écrire, compter.

Un article du Parisien « Pourquoi notre langue est-elle aussi malmenée ?  fait état d’un constat sans appel : « Dans les classements internationaux, en lecture, nos élèves sont en dessous de la moyenne si on les compare à leurs camarades étrangers. En dictée, le verdict est sans appel : un petit texte proposé par le ministère de l’Éducation auprès des CM2 a montré que le nombre de fautes était passé de 10,7 en 1987, à 14,7 en 2007 dans les mêmes écoles. Plus inquiétant, 46 % des élèves ont totalisé plus de 15 erreurs en 2007, contre 26 % vingt ans plus tôt. ».

En 2009, un rapport de l’institut Montaigne rappelait que 15 % des élèves arrivent en 6e sans savoir bien lire. Et les enfants d’employés, d’ouvriers et d’inactifs seraient majoritairement touchés. L’écart moyen des performances entre fils de cadres et fils d’ouvriers s’accroît du CE2 à la 6e.

D’après un article du Parisien de janvier 2009, ce constat est tout aussi valable pour les élèves des classes supérieures. Une dictée a été soumise par des enseignants du collectif « Sauvez les lettres » à des lycéens de seconde en banlieue, centre-ville, province à la rentrée 2008. Ces dits lycéens ont été évalués sur le même barème que leurs ancêtres en 1976. Deux tiers de ces élèves ont eu zéro à cette dictée. Un lycéen sur deux ne reconnaîtrait toujours pas un COD (complément d’objet direct).

Une enquête, menée par Danielle Manesse (professeur en sciences du langage) et Danièle Cogis auprès de 3 000 élèves, montre la régression qui s’est opérée en un peu moins de 20 années : « Les élèves de 5e de 2005 ont le niveau des élèves de CM2 de 1987″. Ainsi, pour une même dictée à partir d’un texte d’une dizaine de lignes, le nombre d’erreurs a augmenté de 73 % et il s’agit principalement d’erreurs grammaticales.

Les collégiens arrêtent d’apprendre l’orthographe et la grammaire en 3e pour s’intéresser, dans les classes suivantes, à l’étude de texte et à la rédaction. Adultes, ils arrivent dans le monde du travail avec un niveau qui est équivalent à celui d’une classe de 5e de 1987. La dégradation de l’expression écrite en entreprise pourrait en être une conséquence.

Tiré de ce même article du Parisien, selon le collectif Sauver les lettres, un élève a perdu en quarante ans 800 heures de français entre le CP et la 3e entre 1976 et aujourd’hui, ce qui correspond à une année et demie de cours de français.

Les outils et dispositifs pédagogiques sont-ils inadaptés ? mal utilisés pour nos générations textos ?

Faut-il revenir aux fondamentaux, avec plus de dictées, de règles de grammaire à connaître par cœur ?

Quelles que soient les réponses que l’on peut apporter à ces questions, le constat est là : à la lecture de copies ordinaires de lycéens et d’étudiants, force est de reconnaître que la langue est malmenée. Confusion du verbe « ont » avec le pronom « on, phrases sans verbe ou bégayantes, conjugaisons farfelues, pronoms incohérents, accords inexistants : au-delà de la forme, le sens même est touché. Le constat prévaut, de mon expérience, chez les adultes possédant un niveau supérieur d’études et se vérifie lors de la rédaction de mémoires.

Des professeurs m’ont tenu comme discours, que même s’ils se disaient inquiets pour l’avenir de leurs élèves collégiens (cf. une des visioconférences tenues cette année), ils n’avaient pas ou plus le temps que nécessiteraient la révision et l’assimilation des règles de base de l’orthographe et de la grammaire, que nécessiteraient l’apprentissage et la compréhension des automatismes et la réflexion nécessaire au choix des mots, à la façon dont ils s’écrivent et s’accordent.

Même s’il y a toujours eu des personnes analphabètes ou manipulant mal la langue française, à l’oral comme à l’écrit, d’après Isabelle L., DRH (suite à un échange sur un groupe de discussion sur Linkedin), elle estime qu’il peut être préoccupant, à l’époque où l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans, qu’il y ait encore des personnes qui ne maîtrisent pas un tant soit peu le français. 

Les idées reçues sur la langue française

Il est courant d’entendre que le français est trop compliqué à apprendre, que cette langue exprime des subtilités impossibles à traduire dans d’autres langues.

Peut-on prétendre que l’orthographe était mieux traitée par les précédentes générations ?

Les jeunes générations possèdent-elles un vocabulaire moins étendu que la génération certificat d’études ?

Nos dictionnaires de langue française s’enrichissent d’années en années, ils acceptent de nouveaux termes. De ce fait, on peut s’interroger si l’effort à fournir pour maîtriser l’écriture aujourd’hui n’est finalement pas plus important.

L’ordinateur, les NTIC c’est la mort de l’écrit, diront certains. Voyons les outils mis à notre disposition comme des moyens de s’exprimer autrement.

Je ne peux aborder ce sujet sans poser la question s’il faut réformer l’orthographe. L’histoire de la langue française est jalonnée de rectifications orthographiques. La dernière en date, de 1990, avait reçu l’appui de l’Académie française. Pour autant, elle avait également suscité des réactions très vives de plusieurs écrivains et professionnels de la communication ainsi que de nombreux enseignants. De plus les modifications sont recommandées, sans être obligatoires. Elles touchent environ deux mille mots. Soit 5 % de la nomenclature des dictionnaires de grande diffusion tels Le Petit Robert ou Le Petit Larousse. On peut écrire en utilisant la nouvelle orthographe ou en gardant l’ancienne, l’Académie française ayant précisé qu’aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive. Aujourd’hui on remarque que la simplicité visée par la réforme n’est pas véritablement atteinte par les rectifications proposées, qu’elle impose un nouvel effort d’apprentissage à tous les locuteurs francophones sans apporter en retour une réduction appréciable des exceptions et de nouvelles règles grammaticales. Elle porte sur des traits d’union dans les adjectifs numéraux composés, le pluriel des mots empruntés à une langue étrangère, des trémas, des accents circonflexes, des accents graves, la soudure des mots composés d’un élément savant.

Cette réforme de 1990 est-elle si utile ? Aurait-il fallu réformer plus en profondeur ? N’a-t-elle pas seulement servi qu’à brouiller les cartes, à faciliter encore moins la tâche des auteurs, rédacteurs, et à faire perdre son latin aux correcteurs ? Est-ce vraiment d’une réforme de l’orthographe dont nous avons besoin ?

La complexité de la langue française fait sa richesse et sa simplification ne doit pas passer par un appauvrissement.

À cet effet, Bernard M. sur Linkedin estimait que « l’écriture c’est un peu comme un patrimoine qui se transmet de générations en générations. Si on la dénature, les futures générations n’auront peut-être plus moyen d’accéder à ce caractère historique. Si psycho n’est plus psycho, mais « psiko » saura-t-on encore que compte tenu du « y » et de la fin du préfixe en « o » après un « ch » qui sonne « k » il s’agit d’un préfixe d’origine grecque ? ».

Quant à l’invasion des mots anglais, dans les milieux du commerce, de la finance, de la pub qui sont imprégnés des termes venus d’Outre-Manche et que l’on s’attribue à tout va, il faut savoir que notre langue est riche d’avoir puisé dans le patois, l’argot, les langues étrangères, le latin, le grec (cf. Rabelais, Montaigne). Le français est une langue vivante qui, de tout temps, s’est enrichie d’autres influences.

L’Académie française a édicté des règles que les écoliers doivent apprendre et que les adultes sont censés avoir retenues.

Le français oral est en évolution constante, moins l’écrit. Idée reçue ?

Certes, les libertés de vocabulaire changent. Notons les emplois des termes « super », « cool », « grave ».

Le Petit Larousse et Le Petit Robert ajouteront 150 nouveaux mots dans leur édition 2015.

Le_petit_robert

L’informatique et les nouvelles technologies continuent de rapidement modifier la langue française. La viralité du selfie et du hashtag a finalement convaincu la Délégation générale à la langue française d’ajouter ces trois mots au dictionnaire. Les trolls pourront maintenant se loguer sur le web et les internautes pourront suivre des MOOC (cours accessibles en ligne). Mais, attention, un bogue sur votre ordinateur est peut-être signe d’une cyberattaque. Les mots gif et jpeg ont également été ajoutés.

Les hipsters pourront faire de la zumba et du pilates, tandis que les adeptes du véganisme seront désormais appelés des véganes. Les utilisateurs de cigarettes électroniques (le Petit Robert acceptera aussi e-cigarette) pourront vapoter au lieu de fumer.

Les météorologues pourront maintenant utiliser, sans faute, le terme vortex polaire, les médecins, pourront discuter de suicide médicalement assisté, et les environnementalistes pourront parler de fracturation hydraulique et d’écoresponsabilité.

Le Petit Larousse 2015, qui fête ses 110 ans, ajoute les mots stilettocode vestimentairebruschetta, antipasti et café gourmand.

Deux critères président à l’entrée d’un mot dans Le Petit Larousse : le critère quantitatif – plus un mot est populaire, ce qui est vérifié par le nombre d’occurrences notamment dans les médias -, et le critère qualitatif : le terme doit coller à l’actualité mais doit aussi pouvoir durer.

Le défi, et non le « challenge », c’est justement de faire adopter un équivalent français par le grand public et les professionnels, comme ceux de l’informatique. « Informatique » est d’ailleurs un néologisme inventé en 1962 par le Français Philippe Dreyfus.

Les immortels de l’Académie française s’emploient notamment à faire la chasse aux anglicismes. Selon ces sages, près de 95 % des mots français sont d’origine latine mais depuis toujours le français en a accueilli des milliers empruntés à l’anglais, l’allemand, l’arabe, le turc, l’espagnol, l’italien… Seuls 5 % de ces emprunts viennent de l’anglais, selon l’Académie.

La langue anglaise est bien plus « cannibalisée » par les mots d’origine française, depuis des siècles.

Certains mots font aussi des allers-retours, comme « tunnel » emprunté par les Anglais au français « tonnelle » pendant la révolution industrielle et qui a ensuite retraversé la Manche, rappelle Henriette Walter, auteure de L’aventure des mots venus d’ailleurs (Robert Laffont, 1997).

Suite de ce dossier en 4 parties : En quoi les fautes d’orthographe et de grammaire peuvent être un handicap ? (2/4)

Source photo : http://i1.huffpost.com/gen/1763154/thumbs/n-SPELLING-TEST-large570.jpg

Website Comments

  1. Florence
    Répondre

    Bonjour Olivier,
    Merci de votre contribution. C’est une cause que j’ai envisagée et qui a déjà été évoquée lors de mes échanges sur cette question sur les réseaux sociaux. En dehors du fait que ceux que nous écoutons lors d’émissions télévisées ou que nous lisons par le biais de la presse écrite sont censés montrer l’exemple d’une bonne pratique de la langue française, se cache une volonté cachée de nous formater à une pensée unique.

  2. Rose-Marie
    Répondre

    Bonjour,
    Bravo pour le soin apporté à ce billet. C’est devenu rare et pas que sur la toile… Je trouve cela dommage. Mais on trouve également de moins en moins de personnes de cet avis… Je vous signale cependant une correction à apporter à cette phrase : « Plus inquiétant, 46 % des élèves ont totalisé plus de 15 erreurs en 2007, contre 26 % vingt ans plus tard ». Il s’agit en fait de « vingt ans plus tôt ». (1987).

  3. Florence
    Répondre

    Afin de poursuivre le débat, qui a été lancé sur des groupes de discussion sur Linkedin, je vous fais part de commentaires de quelques contributeurs. Je partage vivement le point de vue de celui d’Aude Pull et Robert Bechoux.
    https://www.linkedin.com/groups/R%C3%89GRESSION-L-ORTHOGRAPHE-QUELLES-SONT-4232486.S.5927760991881297922?view=&gid=4232486&item=5927760991881297922&type=member&commentID=discussion%3A5927760991881297922%3Agroup%3A4232486&trk=hb_ntf_COMMENTED_ON_GROUP_DISCUSSION_YOU_CREATED#commentID_discussion%3A5927760991881297922%3Agroup%3A4232486

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