Quand on publie régulièrement des articles sur un blog, peut-être d’autant plus sur le sien, que l’on commente sur des groupes de discussion de réseaux sociaux, que l’on gère les contenus rédactionnels d’une entreprise, que l’on communique quotidiennement avec le monde extérieur de l’entreprise (fournisseurs, clients), il est de bon ton de ne pas croire que pour autant l’orthographe et la grammaire sont tombées en désuétude.

Si les fautes de frappe et d’inattention peuvent être évitées par une simple relecture, pour les fautes qui relèvent d’une méconnaissance ou d’un oubli des règles d’orthographe et de grammaire, il est possible de progresser. Ce n’est pas en ignorant les difficultés de la langue française mais en s’y confrontant que l’on parvient à les surmonter. Il est possible d’appréhender les subtilités du français, si nombreuses soient-elles, en utilisant des moyens mnémotechniques et autres astuces.

En grammaire, même s’il y a des choses à apprendre, il y en a à comprendre.

Exemple, pour résoudre l’accord du participe passé, il est bon de se poser la question « qui ? quoi ? ».

Ils se sont vus et parlé.

Ils ont vu qui ? Eux. Ils ont parlé qui ? Personne : ils ont parlé à eux, donc pas d’accord.

1 : se relire ou se faire relire

À une époque où tout n’est qu’urgence, instantanéité, précipitation, il est recommandé parfois de prendre 5 minutes pour se relire, ou mieux encore de laisser reposer « sa prose » pour la reprendre plus tard.

Si parcourir votre texte permet de rapidement repérer et corriger de nombreuses fautes d’inattention ou de frappe, c’est également un moyen de vérifier la cohérence du contenu, de retravailler des phrases un peu trop lourdes ou ajouter une précision à une information trop courte.

Vous pouvez également relire votre texte à voix haute, on « entend » souvent mieux les fautes qu’on ne les voit.

Comme l’on voit toujours mieux les fautes des autres que les siennes, demandez si vous en avez l’occasion à un proche de vous relire, ne serait-ce que pour avoir un avis sur votre contenu.

2 : lire

Lire beaucoup est un excellent moyen pour enrichir votre vocabulaire, vous familiariser avec l’orthographe des mots que vous employez peu ou pas du tout : des journaux type hebdomadaires, magazines, blogs… des ouvrages sur vos thèmes de prédilection, des classiques si le cœur vous en dit.

3 : se former

Certes si diffuser des écrits qui ne sont pas parsemés de coquilles peut vous rendre aux yeux de vos lecteurs plus crédible, on ne vous demande pas dès demain de vous greffer un dictionnaire au bout de chaque doigt.

Il ne faut pas non plus que le contenant prenne le pas sur le contenu, et que le fait d’écrire soit source d’angoisse. D’autant que l’avantage quand on tient son propre blog est de pouvoir apporter très rapidement la moindre modification à un billet. Ce n’est pas le cas pour d’autres supports de communication !

Même si ceux qui vous lisent vous font remarquer une coquille, c’est en faisant des erreurs que l’on apprend.

Depuis notre enfance, nous apprenons de nouvelles connaissances au travers des disciplines à l’école ou en dehors. Au fil du temps, nous accumulons des expériences au cours de notre vie. Nous accumulons… donc nous apprenons. Seulement, entre les cours d’anglais ou d’autres langues étrangères, le management, le business de vos affaires, la maîtrise de plusieurs logiciels et applications de traitement de textes et de calculs, on ne vous a pas exigé de passer un « TOEFL » en français. Vous avez des doutes sur l’orthographe de certains mots, les accords verbaux. Vos phrases ont-elles toujours du sens ? Ne comportent-elles pas quelques ambiguïtés ?

Que peut-on attendre d’un atelier de remise à niveau en français ?

Certainement pas du jour au lendemain de devenir le « Baudelaire » du XXIe siècle, d’avoir 20/20 à la prochaine dictée de Pivot, c’est entendu. Mais ils permettent d’aborder les règles qui posent le plus de problèmes, de réactualiser ses connaissances, d’adopter des réflexes, des moyens mnémotechniques, des outils pour s’autocorriger. Ils peuvent vous faire prendre conscience de l’importance à accorder à l’orthographe et à la grammaire dans votre communication au quotidien.

Ces ateliers sont dispensés désormais hors entreprise, pour vous former en toute discrétion, en atelier collectif dans des espaces de coworking sur Paris et en province, ou en individuel par visioconférence.

La plupart d’entre vous utilisent l’email, devenu un outil de communication de tous les instants, auquel vous joignez une présentation de vos services, un rapport, une proposition tarifaire. Vos difficultés avec la langue de Molière vous placent parfois dans des situations inconfortables. Vous choisissez des tournures de phrases très directes, pour éviter les fautes.

Une formation de plusieurs heures, balayant l’ensemble des subtilités de notre langue, approfondira et renforcera vos connaissances, pour acquérir une plus grande autonomie au niveau de l’expression écrite. Une formation individuelle, quant à elle, établie à partir d’un test pour repérer vos acquis et lacunes qui vont définir le contenu d’un programme, a pour objet de se concentrer sur vos propres difficultés.

Ces formations peuvent être suivies dans le cadre du CPF (compte personnel de formation, anciennement DIF), être financées par un organisme collecteur ou un OPCA et peuvent se dérouler en présentiel au sein des locaux de votre entreprise ou dans un espace de coworking.

Le bon usage du français n’est pas plus indispensable que superflu ; il est nécessaire selon la cible à laquelle s’adresse votre message.

Tous les mots sont des outils. Des outils de communication. Des outils techniques, des outils utiles. Il faut en prendre soin pour bien communiquer.

« L’avenir appartient à ceux qui sauront mettre à jour leurs savoirs », estime François Taddei, généticien et auteur pour l’OCDE d’un rapport sur l’éducation.

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